Si vous pensez que vous avez tout compris à l'être humain, vous pouvez vous rhabiller ! En effet, plusieurs études, menées depuis 2015, ont démontré que plus on était enclins à dire des gros plus et plus on était intelligents.
Les vertus du "strong language"
Dire des gros mots peut sembler une manière de meubler une discussion en palliant à des failles rhétoriques. Mais les personnes qui usent et abusent des "grossièretés" sont loin d'avoir un vocabulaire pauvre.
Professeure en neurosciences et autrice, Emma Byrne a sorti, en 2017 "Swearing is Good for you : The Amazing Science of Bad Language". Dans cet ouvrage, la scientifique passe au crible les effets cathartiques des gros mots. Tout comme les chimpanzés, les humains utiliseraient un langage "hard" pour communiquer leur émotions ou encore pour évacuer leur rage et dépasser la violence physique.
L'écrivain cite l'exemple d'un employé de bureau qui "en sifflant des gros mots entre les dents" sera plus détendu et pourra travailler malgré les "tracas" qu'il peut rencontrer dans son travail.
Le père des gros-mots serait l'homme Cro-Magnon ?
Désolé de vous décevoir mais vous n'êtes pas le roi des injures puisque votre maître aurait vécu dans l'ère paléolithique ! Les premiers "gros mots" auraient été proférés pendant la préhistoire et la cause en aurait été ... la bouffe. "Si quelqu’un m’insulte pour ne pas avoir participé à la chasse à l’antilope, je peux aller de ce pas rejoindre le reste des chasseurs”, dixit la professeure.
Extravagance= intelligence XXL ?
Les chercheurs de l'Université de Rochester, aux Etats-Unis, ont déduit qu'en plus des gros mots, les personnes au QI élevé étaient plus extravagantes, boiraient plus que la moyenne, jouaient au Poker et n'auraient aucun problème avec la nudité ! En gros, qu'elles avaient le goût du risque... exactement comme les chasseurs-cueilleurs aka nos aïeuls !
De quoi nous rassurer sur notre santé mentale et sur nos aptitudes rhétoriques !
Fatma SG
