Way Of Life

02 Juin 2020

"I have a dream that one day this Nation will rise up " Martin Luther King

"I have a dream that one day this Nation will rise up " Martin Luther King

Le 16 avril 2019, Bret Easton Ellis avait sorti son White, une allusion au "Privilège du mâle blanc". Aussi bien subversif que véridique, aujourd'hui, le livre qui a ébranlé les conservateurs américains n'a jamais aussi bien porté son nom et pour cause. Le racisme, ce mot qui parait désuet car corrélé à l'esclavagisme, à une pratique supposée "révolue" et obsolète est encore d'actualité. En effet, l'assassinat de George LIoyd, un homme Noir agé de 46 ans par un policier blanc est un signe qu'il faut rebooter nos cerveaux. 

White Male Privilege versus Black Lives Matter 

Utilisé depuis 2013, ce hashtag est né suite à la mort d'un adolescent noir par un policier blanc. Prôné par l'activiste Alicia Garza, ce slogan, signifiant littéralement, "les vies noires comptent", est le miroir d'une société gangrénée par le racisme. Mais justement, si aujourd'hui ce mot est autant galvaudé, c'est parce qu'on parle au nom des personnes de couleurs. 

Par exemple, sur les réseaux sociaux, tout le monde, influenceurs en tête, s'est indigné suite à l'affaire George LIoyd mais combien, parmi ces personnes, sont des "black" ? D'ailleurs, pourquoi un mot comme "black" ou kahlouch est considéré comme une insulte alors que blanc passe très bien ? 

Pour pouvoir y répondre, il faut remonter à la source et remettre les compteurs à zéro. 

Le pouvoir de la langue

Tout comme le sexisme et la grossophobie qui passent souvent crème, le racisme peut avoir des airs humoristiques. "Yéoussif", kahlouch ou kahloucha ne sont pas des méchancetés. Généralement proférés par des "blancs", ils sont synonymes de "tfadlika", rien de sorcier. Mais la parole a un pouvoir. Elle est tranchante et stigmatisante. 

Dans un monde idéal, toutes les couleurs seraient ex-aequo. Noir, blanc, jaune, marron... peu importe, tant qu'on parle d'humains. Mais l'histoire de l'humanité est ponctuée de faits sordides, de crimes commis envers les "noirs", de séries engluées dans le racisme comme la dernière pépite de Ryan Murphy, Hollywood. Dans cette série qui se déroule dans les années 50, le "noir" est le bouffon de service, "la tête de turc". 

Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui ? Combien de visages "noirs" sont montrés à la télévision ? L'élection de Barack Obama ou les success story de Virgil Abloh, le directeur artistique de Vuitton et de Kanye West, chanteur, designer, manager ont-ils changé la donne ? 

Il faut croire que non...

Passage à l'acte

Alors pour tout connaître sur la lutte raciale, qui devient double quand on est une femme  ou quand on est un homme noir homosexuel par exemple, on vous suggère le podcast KIFF TA RACE, le compte instagram @decolonisonsnous ou encore le documentaire le 13eAttention, on ne va rien vous spoiler mais sachez que ces références jonglent entre faits historiques, témoignages, citations et anecdotes.

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