Le surpoids, cette histoire sans fin ! Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 39% des adultes dans le monde sont en surpoids et 13% sont obèses. Par définition, la grossophobie c'est la peur de grossir ou la peur des gros.
C’est parce que la grossophobie touche les hommes, Hoa vous déculpabilise et vous libère du poids du corps parfait.
Botti et alors?
Ne pas avoir le physique de Nidhal Saadi, Brad Pitt ou encore Mel Gibson, ce n'est pas la fin du monde. Submergé par l’image d’une virilité inhérente au culte du corps masculin qui conjugue la beauté physique au prisme de la virilité, une partie de la gent masculine ne se reconnaît plus à ce stéréotype réducteur.
Ni gros Ni soumis
Être gros dans une société normative est un handicap de taille. Taxé de paresseux, non productif et même friend zoné pour manque de sex-appeal, il est parfois difficile pour les hommes d’assumer la prise de poids. La société Tunisienne stigmatise les hommes en surpoids comme dans le feuilleton Choufli hal. Le personnage de Sbou3i illustre le lot d'idées reçues qu'on a sur les gros.
Car le cliché du gros que vous avez développé dans votre imaginaire n’est pas si véridique que ça. Les études sur les masculinités affirment l’existence d’une virilité au plurielle.
S’accepter est aussi une bataille masculine
Trouver la force d’en parler, loin des idées reçues qui dénigrent les gros en Tunisie ce n’est pas une mince affaire. Rejeté et dénigré, s’assumer sans se justifier reste un exercice difficile pour les hommes. Souvent dans la mythologie tunisienne, on raconte qu’un homme gros n’est pas un bon coup au lit, qu’il aura surement du mal à concevoir des enfants, ou qu’il doit juste endosser le rôle de la doublure en jouant au père et même au “sugar daddy” par manque de choix.
Après la révolution du Jasmin, à quand la révolution des gros ?
Soodeed Chouikha
