Way Of Life

09 Novembre 2020

[Chronique] J'ai testé pour vous, le couvre-covid ! © Shiran Ben Abderrazak

[Chronique] J'ai testé pour vous, le couvre-covid ! © Shiran Ben Abderrazak

J’ai testé pour vous, le couvre-Covid 19(heures !)

Shiran Ben Abderrazak

CEO stylé, fun, pas déluré du tout et passioné de Culture  

Ici, je vous proposerai des chroniques, des tranches de vie, de la mise en scène littéraire, mais pas trop, de ce que c’est que de vivre ici et là, maintenant… enfin, de là où je suis quoi (ou presque, vous savez… « l’autofiction », tout ça, le « je » qui est un autre, ou presque, on sait jamais trop bien et c’est ça qui est marrant) parce que c’est pas si évident d’écrire de là où vous êtes, vous… encore que… on verra bien ce que ça donne, dans tous les cas (enfin, tous les cas possibles jusque 21h en semaine et jusque 19h le weekend !).

Jour 1

Quand l’info est tombée, j’ai réagi comme tout un chacun : « quoi ? mais c’est scandaleux ! Un couvre-feu ? Mais comment ? Nos soirées sont terminées ?! Ce sont nos libertés qu’on assassine ! ». Avant de me rappeler que ça fait longtemps que j’ai passé la barre des trente-cinq ans et qu’en vérité je passe plus de temps à trouver des excuses plutôt qu’à aller en soirée… mais bon, le réflexe est rassurant, je suis peut-être devenu un petit vieux, mais, au moins, dans ma tête j’ai toujours vingt ans (enfin, les cinq premières secondes après l’annonce d’un couvre-feu… bah quoi ! c’est toujours ça de pris !).

Cela dit, en vrai, ça fait un moment que je n’ai même plus vraiment à trouver des excuses pour ne plus aller en soirée. La plupart de mes amis pensent probablement que j’ai dû décéder des suites du covid-17. D’ailleurs, si vous me lisez, je vous informe que je vais bien, que vous me manquez et que personne n’usurpe mon identité pour écrire des chroniques sur Hoa.

© Hoa Magazine / Shiran donne des cours de Yoga tous les jours à 3h du matin

Contre toute attente, le premier weekend du couvre-feu, j’avais prévu d’aller à une soirée. Et, à ma grande surprise, je me suis même emballé dans la conversation où on se rendait compte qu’on devrait annuler la soirée à lancer un bravache : « On n’a qu’à faire une nuit blanche ! ». Avant même d’avoir terminé ma phrase, je me demandais pourquoi j’avais dit ça. Parce que déjà en temps normal les soirées « masques et gel » c’est pas forcément mon truc, mais alors avec les masques bleus et les gels hydro alcoolique… comment dire ? Heureusement, personne n’a relevé... Bref, ça s’est terminé en un déjeuner très sobre le vendredi midi

Semaine 2

Non, mais 21h ou 19h ça fait tôt, même pour quelqu’un qui ne sort plus ! Le deuxième vendredi soir, pris d’une envie d’aventure que le sentiment d’interdit renforçait, j’ai tenté une sortie, mais pas trop loin de la maison (faut pas exagérer quand même, l’aventure a ses limites) : destination la vinothèque. Bah, ce qui en ressort, c’est que finalement :

1) on peut passer une excellente soirée en moins d’une heure et demi de temps (comme quoi la théorie de la relativité peut s’appliquer à tout)

2) ce couvre-feu, c’est comme une sorte de répétition générale pour les retours du ramadan en hiver avec les rushs pré-rupture du jeun. Sauf que pour être plus près de la réalité, il faudrait remplacer la baguette par le verre de trop… Comme quoi, la phrase de l’anthropologue selon laquelle la culture d’une société est totale et s’exprime de la même façon pour l’ensemble de ses rituels n’est peut-être pas si fausse que ça. 

Semaine combien déjà ? 

Quelques semaines auront suffi à donner à l’ensemble du pays le rythme de l’un de ces pays fantasmés du nord de l’Europe (vous savez, celui où il fait nuit tout le temps, ou bien, jour tout le temps, je sais toujours pas… faudrait que je finisse par aller voir d’ailleurs, depuis le temps que ça m’intrigue cette histoire)… 

 

© Hoa Magazine / Quel BG ce Shiran

Depuis l’instauration du couvre-feu, j'ai la sensation que notre rythme de vie se résume à une vie de bourreau du travail aux antidépresseurs liquides et éthylés, qui vit plus ou moins dans le noir et qui se couche très tôt sans voir grand monde. Quant à savoir pourquoi est-ce que dans mon imaginaire, ce type de vie serait l’apanage de certains pays du nord de l’Europe (qu’il reconnait d’ailleurs ne pas connaitre), c’est encore une autre affaire.

En résumé, après avoir passé une semaine à me coucher à 21h30 et à me réveiller à 3h du matin, après avoir fini par casser mon rythme sain à base de petites infusions gingembre/citron et repris mon abonnement à la Cave Privée, après avoir découvert avec bonheur que Nonna Carmella s’est mis à livrer ses excellentes pates italiennes (ce qui, au moins, réduit la jauge de manque d’Italie et me préservera d’avoir à expérimenter encore plus de cotons tige dans le nez !), si je n’ai aucune idée de savoir si le couvre-feu a un effet quelconque sur les courbes pandémiques, je peux affirmer qu’il en a une certaine sur la courbe de mon sommeil, de mon moral et de mon ventre ! 


La chronique de Shiran Ben Abderrazak

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