Depuis quelques années, un groupuscule de scientifiques, essayistes voire de personnes lambda se réunissent aux quatre coins du globe pour parler de... "collapse". Traités de farfelus ou d'alarmistes, dans le meilleur des cas, ils réfléchissent depuis leur QG secret sur comment appréhender cette collapse comprendre ... la fin du monde !
Hoa a enquêté pour vous.
La fin du monde ou la fin d'UN monde ?
Pour notre expert, Pablo Servigne un chercheur français, on est en train de vivre la fin d'un monde et non pas la fin du monde, puisqu'on est face à des crises climatiques, écologiques et surtout économiques (krach boursier de 2008 par exemple). Ceci doit justement nous pousser à revoir notre mode de vie et pousser les différents gouvernements à revoir leurs stratégies actuelles qui semblent anachroniques.
On peut en effet lire, dans les colonnes du journal britannique The Guardian, que les lignes bougent du côté de certains dirigeants puisque "Partout dans le monde, les gouvernements prennent des mesures qu'ils auraient, il y a encore quelques semaines, rejetées comme fantaisistes. Le gouvernement de Boris Johnson ne rejette actuellement pas l'idée d'introduire un revenu de base universel, une idée qui, lorsqu'elle a été soulevée par les Verts en 2017, a été considérée par les conservateurs avec dérision."
Apocalypse now ?
Evidemment ceci ne doit pas être interprété comme un remake de Mad Max ou assimilé à une potentielle invasion extra-terrestres !Il faut seulement comprendre qu'on va vers une "démondialisation" et que cette crise est "similaire à toutes les épreuves qu'a connues l'humanité afin d'évoluer en aspirant à un nouvel Ordre Mondial".
Doit-on flipper et profiter du dernier stock de Celtia qui nous reste ?
Même si ce qu'on vit est très sérieux et que le COVID-19 n'est que le début d'une longue série de "désastres", il ne faut pas paniquer. Oui c'est difficile à croire mais on peut encore agir. Saviez-vous que le confinement "forcé" que vivent les italiens depuis quelques semaines a permis de réduire considérablement le taux de pollution au nord de l'Italie et ce, de 10% en l'espace d'un mois (selon le service européen Copernicus) ? Et donc si on émet moins de CO2, la planète ne pourrait que nous en remercier en retrouvant son équilibre et nous, on retrouverait les quatre saisons (pas celles de Vivaldi) et profiter de l'été et de l'hiver et pas d'un hiver où l'on se trimballerait en t-shirt. En gros, on pourrait éviter un nouvel incendie en Australie, un Tsunami ou un ouragan, des phénomènes météorologiques qui sont directement liés au réchauffement climatique et donc à la pollution.
Autre changement possible ? Manger moins de produits carnés et éviter tout ce qui est en plastoc. D'ailleurs, on a déjà posté un article dans lequel on parle des bénéfices du véganisme.
Toutefois, si on retrouve nos mauvaises habitudes d'automobiliste sédentaire accro aux steaks bien saignants, on pourrait anticiper la "collapse" et morfler encore plus.
"Une autre fin est possible" comme le rappelle Servigne mais pour ce faire, il faut se retrousser les manches et écouter un peu plus le discours des écolos. Parce que non, se déplacer en vélo et manger du soja ne fera pas de vous une version édulcorée d'un hippie des seventies mais une personne consciente.
Peace & love
Hoa Team
