"Après le coronavirus, il y aura des changements profonds, c'est la règle" Loin des discours alarmistes, le neuropsychiatre français, Boris Cyrulnik a parcouru l'histoire en insistant sur le fait que "l'évolution humaine ne se fait que par crises". Et si on devait justement changer de mode de vie pour sauver nos vies et celles de nos proches ?
Hoa vous dit tout.
Un mode de vie plus conscient
Dans L'Aventure Punk (1977), le journaliste et musicien Patrick Eudeline avait déjà prédit notre avenir. Industrialisation, suprématie de la machine sur la nature, un noyau familial périclité, il avait écrit ceci, avec une justesse implacable "Nous sommes les enfants dont la planète n'a pas voulu... nous sommes les premiers à n'avoir connu que les poulets au pétrole et le lait aux insecticides...nous sommes une génération à la peau plastifiée"
Plus de quarante ans plus tard, on se retrouve à vivre dans une planète surpeuplée, polluée, où tout est mis à disposition mais avec excès (sur-abondance alimentaire, matraquage d'informations) tout est de trop. Et si justement il fallait épurer tout cela ?
Veganisme et minimalisme
Cette épuration commence dans l'assiette. En effet, le coach et écrivain Erwann Mentheour n'a cessé d'insister sur le fait que "notre alimentation a beaucoup plus changé en 50 ans qu'en 3 mille ans" tout en nous invitant à repenser notre manière de manger. Manger moins de viande voire la bannir, plus de légumes... tout cela a une importance sur le plan santé mais aussi environnement. En 2015, l'élevage industriel était responsable de 14, 5% des émissions de gaz à effet de serre dont 9,7% pour l'élevage des bovins. De plus, l'alimentation des bovins exige plus de terres déboisées donc une déforestation massive... à méditer.
Ci-dessous: L'une assiette végétalienne idéale
Doit-on pour autant changer radicalement de "lifestyle" ? Si chancun d'entre nous marchait plus et ne prenait la voiture qu'en cas d'urgence, qu'on arrêtait d'entasser nos affaires en n'ayant que le strict minimum (c'est le concept de minimalisme: se contenter du strict minimum et éviter le superflu) donc "s'alléger", acheter moins et mieux consommer et surtout, si on arrêtait de geindre parce que "les grandes surfaces ne disposent plus de sachets en plastique" tout en mangeant moins de produits carnés, on pourrait s'en sortir. Mais il faut agir et très vite.
La nature est en train de retrouver un équilibre parce qu'elle étouffe et parce qu'on l'a malmenée. Il serait grand temps de faire le point et de réfléchir sur notre manière de vivre. Et si on arrêtait de "speeder" en vivant plus lentement c'est-à-dire en renouant avec l'essentiel ?
Hoa Team
