Durant le sommet du G20 d’Osaka qui s’est tenu du 28 au 29 juin dernier, Donald Trump, ainsi que le président chinois Xi Jinping ont échangé un face à face. Suite à cette discussion, le président des États-Unis a décidé de revoir la situation vis à vis de l’affaire Huawei.
Un retournement de situation
Pendant plus de 80 minutes, les deux chefs d’État ont discuté de leurs différends. L’un des points les plus important discuté reste la hausse des droits de douane. Bien évidemment, le sujet qui a été le plus évoqué lors de la discussion reste celui de l’entreprise chinoise Huawei. Au cours des échanges, le président des États-Unis, Trump aurait finalement accepté de revenir sur sa décision en annonçant le gel de la hausse des droits de douanes.
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Une collaboration mutuellement bénéfique
Après ce retournement de situation, Huawei peut de nouveau s’approvisionner en technologies américaines puisque l’entreprise dépend énormément de la technologie américaine même si en apparence, elle à l’air plutôt indépendante.
D’après le Wall Street Journal, le président Trump aurait exigé d’évoquer que ces échanges vont permettre aux deux pays de collaborer et de permettre à Huawei de continuer à effectuer ses achats de composants américains.
Huawei peut-il récupérer sa licence Android ?
Huawei attend pour le moment le feu vert des États-Unis pour pouvoir à nouveau utiliser la version d’Android certifiée par Google. Le groupe chinois ne sait pas s’il est autorisé à récupérer définitivement sa licence Android, qui est encore valide pendant quelques semaines.
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Un nouveau système d’exploitation indépendant
À présent, l’administration Trump devrait autoriser Google et Intel à collaborer de nouveau avec Huawei. Cependant, il faut encore que Huawei accepte de retravailler avec ces entreprises. Le constructeur chinois aurait déjà développé son propre OS et pourrait très bien décider de poursuivre sa route tout seul. Néanmoins, la situation reste encore floue.
« Nous prenons acte des annonces du président Trump concernant Huawei au cours du week-end et nous attendrons les conseils du ministère du Commerce » explique Tim Danks, vice-président de la gestion des risques et des relations chez Huawei.
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Quant à Larry Kudlow, il se contente de préciser que les autorisations consenties par le gouvernement de Donald Trump ne concernent que les produits disponibles massivement dans le monde entier. Pour le moment, Washington n’a pas précisé si la licence Android de Google fait partie de cette catégorie.
Dans tous les cas, Huawei est toujours en mesure de collaborer avec Google jusqu’au 19 août prochain. Le constructeur profite en effet d’une licence Android temporaire, ce qui lui permet de développer son propre OS basée sur Android 10 Q. On vous en dit plus sur le sujet dès que.
Nidhal Attia
