Mardi dernier, le Gabon venait de franchir une étape cruciale dans la marche pour les libertés individuelles en s'inscrivant dans la continuité du Botswana, qui l'avait fait l'année dernière.
Une loi qui divise
Controversée, cette dépénalisation fait grincer les dents autant qu'elle soulage. Condamnée à la clandestinité, la communauté homosexuelle peut enfin se montrer et cesser de vivre sous le joug de la peur. Sauf que, dans un pays régit par les préceptes du christianisme, cette loi est considérée comme un viol "des us et coutumes de toute une nation", comme l'a déclaré un député qui avait voté contre.
Une loi ambigüe ?
Quand on parle d'homosexualité, on parle très souvent de l'homosexualité masculine. Ainsi, cette loi ne soulève ni la question de l'homosexualité féminine ni celle de la communauté Queer.
On rappelle que si en Afrique du Sud, comme on le voit sur cette carte, l'homosexualité n'est pas pénalisée, on assiste encore à des viols collectifs commis sur des lesbiennes et ce, dans un but "thérapeutique"...
Toutefois, cette décision est un élan d'espoir pour la communauté LBTQ+ qui continue à se battre pour élargir ses droits à la citoyenneté, ses droits à la vie.