L'affaire de la jeune femme a suscité l’indignation au-delà des frontières tunisiennes. En effet, Amnesty International a appelé à la libération de l’artiste. L’organisation a incité les autorités tunisiennes à abandonner les “fausses” accusations qui lui ont été infligées.
D'ailleurs, c’est la directrice-adjointe d’Amnesty International pour la région MENA qui en a parlé, et elle a été claire. De fait, elle considère que l’arrestation de Rania Amdouni constitue un message effrayant pour les militants victimes de harcèlement, “qui osent dénoncer les abus policiers”. La responsable qualifie, dans ce même contexte, l’affaire de véritable “scandale”.
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En Tunisie aussi, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l’arrestation arbitraire de la jeune militante (personnalités publiques et activistes de la société civile). Le Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDEs) a lui aussi appelé à la libération de Rania Amdouni, menaçant d’internationaliser son affaire.
Pour rappel, la militante a été arrêtée depuis le 27 février 2021, lors de la fameuse journée de la Marche d’Ennahdha. Faisant l’objet d’une violente campagne de dénigrement, Rania avait décidé de porter plainte. Seulement, une fois au poste de police, elle a été arrêtée pour “atteinte à la morale publique”.
Fakhri Khalssi