13 Février 2021

Le couvre feu ? Le test ultime des couples

Le couvre feu ? Le test ultime des couples

A la rédaction de Hoa, il y a une question qui est pendue sur toutes les lèvres "le coronavirus serait-il le nouveau tue l'amour ? On a tenté d'y répondre. 

 Amoureux à distance

Pas de bisous, pas de contacts rapprochés, il faut laisser 1m minimum entre les individus... et l'amour dans tout ça ? Peut-on encore avoir une vie amoureuse et de surcroit, sexuelle, normale avec ce qui se passe ? 

Les chercheurs balbutient quand on parle de sexe. En effet, le COVID-19 n'est pas (encore) considéré comme une IST (infection sexuellement transmissible) MAIS (il fallait qu'il y en est) si "des lacunes imposantes demeurent" selon un rapport de l'OMS, "tout rapport sexuel entraîne un contact étroit" et comme tout contact étroit avec autrui est actuellement prohibé, on imagine que faire l'amour deviendrait très compliqué voire quasi impossible. 

 No sex, no life ?

La vie serait tellement triste sans galipettes. Or, il y a des solutions. Si on ne peut pas se faire du bien à deux, on peut repenser sa vie sexuelle et l'égayer autrement. Un petit exemple ? Regarder des films érotiques ensemble. On vous invite à revisionner le cultissime Ghost et à vous "concentrer" sur la scène de poterie, une scène mythique dans laquelle Patrick Swayze et Demi Moore glissent doucement avec le plaisir charnel...

Autre activité ? Le strip-tease ! Vous en rêviez ? Le COVID-19 l'a fait pour vous. Demandez à votre chérie de vous faire jouir visuellement et faites de même. Le plaisir n'en sera que décuplé. 

"Tu mates mais tu ne touches pas !"

Certes, mais on peut toujours parler. Dites à votre moitié ce que vous avez sur le coeur. PARLER, exprimez-vous sans retenue. Il est vrai que le confinement est une épreuve difficile pour les couples. Toutefois, il faut relativiser en faisant le point.

Quand on apprend qu'en Chine "Le taux de divorces a considérablement augmenté avec 14 demandes par jour" d'après Lu Shijun, le responsable de l’état civil de Dazhou  et ce, suite au succès des "applications de rencontres" (confinement oblige), on se demande si ce schéma peut être calqué sur les couples tunisiens. D'autant plus qu'en Tunisie, les couples battent déjà de l'aile  bien avant l'apparition du Coronavirus. 

Mais...

On pourrait se demander que rester, pendant deux semaines, "collés" enfin avec un mètre de distance (sécurité oblige) à sa partenaire serait de trop. En effet, si la première moitié du confinement aurait des airs d'un long fleuve tranquille, la suite pourrait être électrique et pour cause. Après avoir parlé de projets, de l'avenir des enfants, de culture, du discours incompréhensible de Kais Said, des vacances d'été (lol) enfin de tout et de rien, on finirait par bugger et par ne plus arriver à supporter la mine déconfite de l'autre. Avec le stress, la peur voire l'hystérie, le couple tunisien sera confronté à la "phobie" d'attraper le Covid-19 et à l'envie irrépressible de donner un coup dans le derrière d'un conjoint qui geint matin midi et soir. Quand il n'y a plus assez d'espace pour deux personnes, celles-ci finissent par... s'entretuer ! 

En gros, vous aurez l'impression de vivre dans une "téléréalité" pimentée par un virus + des fake news + un feed facebook toxique pour une période indéterminée. 

La solution ? C'est quitte ou double. Redécouvrir l'autre peut avoir du positif comme cela peut entraîner une vision exacerbée des défauts et des failles de sa conjointe. 

 

On vous conseille d'aborder cet examen avec sang froid et tact et de ne pas appeler votre avocat pour un rien ! Ne dit-on pas que l'union fait la force ? 

 

Alors que la force soit avec vous 

 


Hoa Team