La course vers la Maison Blanche défraye la chronique, entre un résultat serré et un déclaration insolite de Trump, il est clair que l’état de santé de la démocratie américaine a la crève. Comme une bonne journaliste qui veut suivre l'actualité, j'ai scruté les infos en continu, et c'est là que j'ai découvert une organisation masculine nommée : PROUD BOYS. Rien que le nom fait peur...
Classée par le FBI comme groupe extrémiste, bannie des réseaux sociaux à cause de leurs discours de haine, anti-féministes et anti-immigrés! Non je ne parle pas des nouveaux adhérents de Daesh mais de cette organisation de mâles blancs américains chauvinistes qui se revendique comme les boys band de la nation.
Une liberté désabusée
Le premier amendement de la constitution américaine assure que “le congrès ne fera aucune loi qui touche l’établissement ou interdise le libre exercice d’une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse, ou le droit qu’a le peuple de s’assembler pacifiquement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre”.
C’est dans ce sens que les Proud Boys légitiment leur existence. Ils considèrent que leur discours est l’expression d’un droit constitutionnel inhérent à l’histoire de l’Amérique. Questionné sur leur penchant pour la violence, Enrique Tarrio, président du mouvement, préfère dire que c’est une affaire de légitime défense, car selon lui les Proud Boys ne démarrent pas le combat mais le terminent !
De ce fait, Tarrio définit les adhérents comme “des chauvinistes occidentaux qui encouragent l’entreprenariat, vénèrent les femmes au foyer”. Haw fibéli ..
Combattre le genre, les libertés, l'immigration, enfin combattre l'humanité tout court
Anti-féministe,mais aussi anti-ERA "Equal Rights Amendment" qui est LA loi qui garantit l'égalité des droits entre les sexes, les Proud Boys considèrent que la place d’une femme est avant tout à la maison avec ses enfants. Dans une interview, l’ancien président du mouvement Gavin Mclnnes déclare que oui les femmes disposent du droit de vote et non elles n’en font pas toujours bon usage ! Dans ce sens, le mouvement considère le féminisme comme de la redondance contrairement à la bataille de la masculinité où il reste encore du chemin à parcourir.
C’est une Amérique divisée qui est mise davantage sous les feux des projecteurs des médias que Trump préfère traiter de Fake News. À coup d’idéologie rétrograde, de rites d’initiation, de codes, les Proud Boys cités par Trump comme des alliés des services de l’ordre comptent aujourd’hui 10.000 membres en Amérique.
Bref, au bout de 24h d'info sur les USA by Trump, je pense que je vais regarder Fadhel Abdelkafi sur Attessia ce soir pour me rassurer et reprendre mes esprits
Soodeed Chouikha
