Coup de mou, fatigue intense, sensation de mal-être, ces symptômes physiologiques et psychologiques peuvent nuire à votre santé et doivent vous mettre la puce à l’oreille ! Comment réagir face à un coup de blues, une déprime, ou pire un burn-out ?
Hoa a rencontré Mohamed Amine Ibara, un passionné de développement personnel qui nous propose une panoplie de conseils simples et efficaces. Le dénominateur commun à ces situations, c’est prendre conscience pleinement de l'ampleur du danger auquel vous faites face et trouver la force d’enclencher le bouton : “Action”.
1/ Instaurer des routines
La première règle à adopter, c’est la mise en place de routines, en particulier pour le sommeil qui doit être réparateur. Se coucher à 9 heures du soir et se réveiller à 5 heures du matin, why not ? Commencer sa journée par une séance de mise en forme physique plutôt que par le petit déjeuner, c’est peut-être une contrainte, mais c’est surtout un mal pour un bien. Mohamed Amine, sportif par nature insiste sur l’importance de la discipline qui inclut la notion de se mettre en action en dépit de l'absence de toute envie. Se contraindre à se bouger est selon lui un remède qui fonctionne sur la durée, car c’est petit à petit qu’on va y prendre goût même si au début vous n'êtes pas véritablement motivé.
2/ Communiquer, sortir de sa bulle
Pour Ibara, la parole est salvatrice : appeler ses proches, amis, famille, et même simples connaissances, aide à renouer les liens sociaux. Même si au début on n'éprouve pas l’envie de le faire, il est nécessaire selon lui de se forcer à sortir de ses retranchements, recommencer à socialiser pour couper court au ruminement stérile et à l’auto-victimisation.
3/ Se Fixer des objectifs smart
Ce passionné de développement personnel raconte comment, pour lui personnellement, le point de rupture avec son état dépressif fut sa volonté d’honorer un engagement professionnel qui lui tenait à cœur. Une fois la tâche accomplie et surtout réussie, Mohamed a senti son mal-être se dissiper.
C’est pour cela qu’il préconise de commencer par se fixer de petits objectifs et de s’y tenir. Cela impacte positivement la psychologie de toute personne qui traverse une phase difficile et lui prouve qu’elle est en capacité de décider de son sort (se féliciter d'avoir ouvert les yeux par exemple, non non, il n'y a rien de débile dans ça).
4/ Cumuler les petites victoires au jour le jour
Se féliciter d’avoir fait les courses ( au moins vous, vous faîtes les courses), d’avoir suivi le programme de la journée, de s'être déplacé pour boire un café est primordial. Mohamed Ibara assure que chaque pas est une victoire qu’il faut apprendre à savourer : « il est essentiel d'être bienveillant avec soi, d’aller dans le sens de l’auto-satisfaction, et de la self estime, car c’est de la sorte que vous allez davantage vous challenger ».
5/ Favoriser une activité physique régulière
Savez-vous que quand vous êtes en dépression, votre corps ne produit plus de dopamine, noradrénaline, sérotonine (non, on ne parle pas de la potion magique d'Obélix). Toutes ces hormones responsables de notre baromètre émotionnel nous aident à ressentir la joie et le bien-être. Le sport permet de booster votre capital hormonal. Il est important de bouger d’une manière régulière, et peu importe le moyen adopté : la marche, la danse, (même sur le lit, c'est considéré comme du sport), le résultat est là, et c'est ce qui compte.
6/ Rester impliqués
“C’est dur, mais c’est très important de respecter ses engagements !” Mohamed considère que l’idéal serait d’avoir son planning face à soi sur des post-it collés au mur de la pièce où vous passez le plus de temps. Ainsi à chaque fois que votre regard va se poser dessus, vous allez vous rappeler l’engagement que vous avez pris avec vous-même et, sur la durée, cette méthode va vous aider à assimiler inconsciemment ce nouveau mécanisme. ( Vous pouvez en acheter sur le lien au-dessous, un peu de pub, ça fait pas de mal).
7/ Le conseil spécial pour Hoa qu'on aime tant
Le chroniqueur conseille le Hoa de ne surtout pas avoir peur d'être en dépression, un mal qui touche 20% de la population mondiale. Il ne faut surtout pas avoir un jugement négatif sur ce coup de mou. "Ce n’est pas une hchouma ou 9elet rojla”, nous sommes tous sujets à des mini burn out, et l’atmosphère actuelle s’y prête. Il insiste sur la nécessité d’en parler pour les hommes, de les convaincre de verbaliser leur mal-être, même si c’est difficile, pour pouvoir en guérir.
Bibliophile qui ne jure que par les ouvrages de développement personnel, Mohamed Amine décrit son approche comme un mode opératoire qui doit s’inscrire dans la durée. Certes, selon lui la démarche implique beaucoup d'engagement et de discipline, mais une fois que vous intégrez l’essence même de cette philosophie de vie, vous n’allez plus pouvoir vous en passer.
Être maître de son destin, voilà la devise de Mohammed Amine Ibara, une devise qui l’a sauvé.
Soodeed
